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Dans ce podcast, nous allons parler de régime paleo, de régime de sportif et de sommeil.

 

Sommaire du podcast :

    1. Les régimes paléolithiques : pas sans risques

      Les régimes riches en protéines, connus sous le nom de régimes paléolithiques, sont populaires pour la gestion du poids et la stabilisation du diabète. Cependant, selon une étude de l’Université de Genève, ces régimes ne sont pas sans risques. Un excès de protéines augmente considérablement la production d’ammonium, ce qui surcharge le foie. L’ammonium en excès peut entraîner des troubles neurologiques et, dans les cas graves, un coma.

      L’étude a été réalisée sur des souris, en comparant des souris saines et des souris dépourvues de l’enzyme GDH (glutamate déshydrogénase) dans leur foie. Chez les souris saines, bien que la production d’ammonium augmente avec l’excès de protéines, le foie réussit à gérer cet excès grâce à l’action de l’enzyme GDH. En revanche, chez les souris sans enzyme GDH, le foie ne peut pas éliminer l’excès d’ammonium toxique, causant des conséquences majeures en quelques jours seulement.

      Les résultats suggèrent que chez les personnes ayant une enzyme GDH défectueuse, les régimes riches en protéines peuvent entraîner un excès nocif d’ammonium. Un test sanguin pourrait évaluer l’activité de la GDH pour éviter de surcharger le métabolisme en protéines chez ces individus. Il est donc important de bien se renseigner avant de suivre un régime riche en protéines.

      Source : Science Daily

    2. Pratique répandue chez les athlètes : des impacts négatifs sur la performance et la santé

      Que ce soit pour les Jeux Olympiques ou le Tour de France, atteindre le « bon » poids est une obsession pour de nombreux athlètes de haut niveau. Beaucoup pensent que perdre du poids améliore la performance. Cependant, une nouvelle étude de l’Université de Copenhague révèle les dangers de cette pratique, surtout chez les athlètes d’endurance féminines.

      L’étude a recruté douze triathlètes féminines. Après avoir suivi un régime normal, elles ont été soumises à une réduction calorique de 50 % pendant 14 jours, tout en maintenant leur entraînement intensif. Résultat : elles ont perdu environ 4 % de leur poids corporel, dont la moitié en masse musculaire, et leurs performances ont chuté de 7,7 % lors d’un test de 20 minutes à vélo et de 18 % lors d’un test plus intense.

      Les chercheurs ont également constaté une augmentation du cortisol, une hormone de stress, et une forte réaction de stress dans les cellules immunitaires. Cela indique un affaiblissement du système immunitaire.

      Trois jours de ré-alimentation n’ont pas suffi à restaurer leurs performances, soulignant que les effets négatifs d’une alimentation insuffisante ne peuvent être rapidement inversés.

      Les femmes sont plus vulnérables que les hommes à cette insuffisance énergétique, en partie à cause de la chute des niveaux d’œstrogène, essentiel pour la santé cardiovasculaire, musculaire et osseuse.

      Ces résultats alertent sur les pratiques de perte de poids rapides et leur impact néfaste sur la santé et les performances des athlètes, et soulignent la nécessité de repenser les conseils donnés dans le monde sportif.

      Source : Science Daily

    3. L’activité en soirée pour un meilleur sommeil

      Faire de l’exercice rigoureux avant de se coucher a longtemps été déconseillé, mais des chercheurs de l’Université d’Otago ont découvert que de courtes périodes d’activité légère peuvent améliorer le sommeil. Une étude, publiée dans BMJ Open Sport & Exercise Medicine, a montré que des pauses actives de trois minutes toutes les demi-heures en soirée augmentaient la durée du sommeil de 30 minutes.

      Jennifer Gale, doctorante au Département de nutrition humaine, explique que rester assis longtemps augmente les risques de diabète, de maladies cardiovasculaires et de mortalité. L’étude a testé deux scénarios : une soirée de position assise prolongée et une autre avec des pauses actives.

      Les exercices choisis étaient simples : squats sur chaise, levées de mollets et levées de genoux avec extensions des hanches, pouvant être réalisés sans interrompre les activités comme regarder la télévision.

      Le principal résultat est que ces exercices légers avant de se coucher ont conduit à un sommeil plus long, ce qui est important car un sommeil insuffisant peut affecter négativement l’alimentation et est associé à des maladies cardiaques et au diabète de type 2.

      Dr Meredith Peddie, co-auteur de l’étude, suggère que les recommandations de sommeil pourraient nécessiter une révision. En effet, l’étude montre que interrompre régulièrement les longues périodes de sédentarité est une intervention prometteuse pour la santé.

      Source : Science Daily

    4. Glucides sans prise de poids : comment les inclure sans grossir

 

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