You are currently viewing Les dangers de la viande sans viande

La viande à base de plante est un domaine de recherche et d’expérimentation en temps réel sur la population. Ces innovations alimentaires prétendent corriger divers problèmes d’ordres écologiques, de santé et de respect des animaux.

Même si ce genre de préparation permet d’obtenir de bons rapports en termes de macronutriments (protéines, glucides, lipides) des chercheurs ont mis un le point sur une problématique qu’il ne faut pas négliger, celle du manque de micronutriments (vitamines, minéraux, oligo-éléments) dans ce genre de préparation.

Les régimes à base de nouveaux substituts à base de plantes étaient inférieurs aux besoins quotidiens en calcium, potassium, magnésium, zinc et vitamine B12 et dépassaient le régime de référence pour les graisses saturées, le sodium et le sucre.[1]

 

 

Le problème des calories vides

 

Les calories vides sont mal comprises, beaucoup pensent que ce sont des calories qui n’apportent rien. C’est faux, ces calories apportent de l’énergie sous forme de protéines, glucides ou lipides. On dit d’une calorie qu’elle est vide quand celle-ci apporte pas ou peu de micronutriments ( les vitamines, minéraux, etc.). Donc globalement la nourriture ultra retouchée par l’homme et totalement dénaturée devient facilement pauvre au niveau des micronutriments.

 

Les calories vides font grossir

 

Oui, comme dit plus haut cela apporte de l’énergie et donc peut conduire au surpoids. De plus, souvent dépourvu d’eau et de fibre ces aliments sont très denses en glucides, graisses, sel et parfois protéines sans pour autant couper la faim.

Aujourd’hui, globalement les individus mangent trop de calories et sont tout de même déficients en vitamines ou autres micronutriments, on peut appeler ça de la malnutrition tout en en étant obèse.

Ce genre de préparation végétale ne corrige pas le problème, mais l’encourage, en arrivant dans l’assiette de personne déjà “carencée en micronutriment” et “surchargé” de calories. Globalement, c’est pire que mieux.

Encore une fois, on fait passer la santé de l’homme après d’autres valeurs que ce soit moral ou non pourquoi pas, mais il faut simplement le verbaliser lors de la mise en avant de ce genre de produit.

 

Optimiste pour l’avenir ?

 

Quand je vois que la viande de bonne qualité permet d’obtenir « une bonne santé » et que celle de mauvaise qualité et transformé rend “malade” cela me rend optimiste pour remettre l’alimentation brute et non transformée au-devant de la scène.

“Chaque consommation supplémentaire de 25 g/jour de viande transformée était associée à des risques accrus de démence. En revanche, une augmentation de 50 g/j de la consommation de viande rouge non transformée était associée à des risques réduits de démence.”[2]

L’alimentation classique des pays les plus développés consiste à consommer majoritairement des produits transformés, aux États-Unis c’est plus de 75% de produits transformés, bientôt un peu plus avec l’arrivée de ces steaks fabriqués en laboratoire.

L’avantage de manger des aliments bruts, c’est que l’on ne s’expose pas aux calories vides, chaque aliment apporte quelque chose à l’organisme et parfois en mangeant moins on est plus performant et on corrige certains problèmes de santé.

L’alimentation brute et non transformée corrige les deux problèmes majeurs qui sont l’excès de calories et le manque de micronutriments.

Amis sportifs, préférez-vous consommer 40 g de protéines sous forme d’aliment transformé ou 20 g de protéines sous forme d’aliments bruts de bonne qualité ? Que vont préférer vos cellules à votre avis ?

Personnellement je préfère manger moins, mais manger mieux.

Pour citer une phrase du film “un homme en colère” que j’ai légèrement remanié à ma sauce.

[inlinetweet prefix= » » tweeter= »@smithbody » suffix= » »]Nous sommes passés de l’homme paléolithique en forêt à l’homme diabétique au foyer[/inlinetweet] 

 

Bonne réflexion à vous,

 

Théo @Fitnessmith

 

  1. Tso, R.; Forde, CG Conséquences imprévues : impact nutritionnel et pièges potentiels du passage des aliments d’origine animale aux aliments d’origine végétale. Nutriments 2021 , 13 , 2527. https://doi.org/10.3390/nu13082527
  2. Huifeng Zhang, Darren C Greenwood, Harvey A Risch, David Bunce, Laura J Hardie, Janet E Cade, Meat consumption and risk of incident dementia: cohort study of 493,888 UK Biobank participants, The American Journal of Clinical Nutrition, Volume 114, Issue 1, July 2021, Pages 175–184, https://doi.org/10.1093/ajcn/nqab028
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