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Dans ce podcast, nous allons parler des dangers du régime cétogène, miel, yaourt et indice glycémique.

 

Sommaire du podcast :

  1. La diète cétogène et risque pour la santé Une étude de l’Université de Bath montre que la diète cétogène augmente le cholestérol et réduit les bactéries intestinales bénéfiques. Sur 53 adultes, ceux suivant cette diète ont vu leur taux de cholestérol, notamment le mauvais cholestérol, augmenter. Les bonnes bactéries, Bifidobacterium, qui aident à abaisser le cholestérol, ont diminué. Les participants ont perdu en moyenne 2,9 kg de graisse sans augmenter leur activité physique. La diète cétogène a également réduit la tolérance au glucose, augmentant ainsi le risque de diabète de type 2 à long terme. Source
  2. Miel et yaourt : un duo gagnant pour votre microbiome Des recherches de l’Université de l’Illinois révèlent que le miel améliore la survie des probiotiques dans le yaourt. En testant différents miels, les chercheurs ont découvert que le miel de trèfle était le plus efficace pour maintenir les bactéries bénéfiques dans l’intestin. 66 adultes ont consommé du yaourt au miel pendant deux semaines, montrant une meilleure survie des probiotiques sans effet sur le transit intestinal. Attention : le miel reste un sucre ajouté, donc modération recommandée. Source
  3. Mieux manger avec le nouvel indice glycémique Des chercheurs de l’Université Brigham Young ont développé la première base de données nationale sur l’indice glycémique, révélant l’impact des aliments courants sur la santé et leur contribution aux maladies chroniques. Karen Della Corte, professeure de nutrition, a dirigé l’étude qui établit une liste des aliments en fonction de leur indice glycémique et de leur charge glycémique. Ces indices mesurent la rapidité avec laquelle les aliments augmentent la glycémie, influençant ainsi le risque de maladies comme le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires et certains cancers.L’étude, basée sur l’analyse de près de 10 000 aliments grâce à l’intelligence artificielle, souligne l’importance de privilégier les glucides à faible indice glycémique. Ceux-ci, présents dans les grains entiers, les légumineuses, le riz brun ou sauvage et les légumes non amidonnés, libèrent le glucose lentement dans le sang, évitant les pics de glycémie.

    Le rapport révèle que les boissons gazeuses, le pain blanc, le riz et le jus de fruits sont parmi les principaux contributeurs de charge glycémique dans l’alimentation américaine. Della Corte note que l’éducation et les revenus influencent les choix alimentaires : les personnes plus âgées, plus éduquées et ayant un revenu plus élevé optent pour des aliments à faible indice glycémique. Les hommes, en général, consomment des aliments à indice glycémique plus bas que les femmes, tandis que les adultes noirs ont les indices glycémiques les plus élevés.

    Cette recherche, réalisée en collaboration avec Dennis Della Corte et d’autres chercheurs, espère encourager une prise de conscience publique et influencer les recommandations alimentaires. source

  4. Orexin : le chef d’orchestre de notre motivation entre sport et gourmandise

    Faire du sport ou succomber à une tentation sucrée ? Jusqu’à présent, le processus cérébral derrière ce choix restait un mystère. Des chercheurs de l’École Polytechnique Fédérale de Zurich ont découvert que l’orexine, une substance chimique du cerveau, joue un rôle crucial dans cette décision. Cette découverte pourrait aider ceux qui peinent à se motiver pour faire de l’exercice.

    Une grande partie de la population ne bouge pas assez : selon l’Organisation mondiale de la Santé, 80 % des adolescents et 27 % des adultes n’atteignent pas le niveau d’activité physique recommandé. Parallèlement, l’obésité grimpe en flèche, touchant aussi bien les enfants que les adultes.

    Pour explorer le rôle de l’orexine, les chercheurs ont mené une expérience avec des souris. Ces souris avaient le choix entre une roue d’exercice et un « bar à milkshake ». Les résultats sont frappants : les souris avec un système orexine intact passaient deux fois plus de temps à courir qu’à consommer du milkshake. Les souris sans orexine, elles, privilégiaient la gourmandise.

    Les chercheurs espèrent que l’orexine joue un rôle similaire chez l’homme, ouvrant la voie à des solutions pour combattre l’obésité et encourager l’activité physique. Source 

  5. Les graisses saturées : ennemi public numéro 1

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