Régime riche en graisses, maux de têtes et sport en plein air

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Dans ce podcast, nous allons parler de régime riche en graisses, des maux de têtes et du sport en plein air.

 

Sommaire du podcast :

    1. Anxiété et régime riche en graisses

      Un régime riche en graisses (HFD) ne se contente pas de causer l’obésité, il pourrait également augmenter l’anxiété, selon une étude récente menée sur des rats. En seulement neuf semaines, les rats soumis à ce régime ont montré une réduction de la diversité de leur microbiome intestinal, avec une augmentation du ratio Firmicutes/Bacteroidetes. Cette altération du microbiome a conduit à une augmentation de l’expression des gènes liés à la sérotonine (tph2, htr1a et slc6a4) dans certaines régions du cerveau, notamment le noyau dorsal du raphé, une zone associée aux réponses de stress et d’anxiété.

      Les rats soumis au HFD ont également démontré une augmentation des comportements de défense liés à l’anxiété, observés à travers des tests comportementaux spécifiques. Par exemple, les niveaux de tph2 mRNA ont augmenté de manière significative dans les sous-régions du noyau raphé dorsal, une augmentation corrélée à des réponses émotionnelles amplifiées.

      En résumé, cette recherche suggère que l’obésité induite par un HFD pourrait être liée à des changements dans l’axe microbiome-intestin-cerveau, augmentant ainsi l’anxiété chez les rats. À retenir : surveiller son alimentation ne concerne pas uniquement la gestion du poids, mais aussi la santé mentale.

      Source : Biological Research https://biolres.biomedcentral.com/articles/10.1186/s40659-024-00505-1

    2. Les aliments contre les maux de tête

      Les maux de tête et migraines figurent parmi les cinq principales raisons de consultation aux urgences. Une alimentation végétale stricte pourrait être une solution efficace pour réduire ces douleurs. Selon des études récentes, adopter un régime riche en composés anti-inflammatoires et antioxydants présents dans les aliments végétaux peut réduire l’inflammation nerveuse liée aux migraines.

      Des participants soumis à un régime végétalien ont constaté une diminution significative de la sévérité de leurs douleurs. Par exemple, en réduisant la consommation de graisses à moins de 30 grammes par jour, la fréquence et l’intensité des migraines ont diminué de six fois. En passant de trois crises de migraine toutes les deux semaines à seulement une par mois, les résultats sont impressionnants.

      Un apport réduit en graisses saturées (présentes dans la viande, les produits laitiers et les aliments transformés) a également montré une baisse notable des migraines. Des légumes verts, riches en magnésium, peuvent aider à prévenir les crises. Toutefois, il est préférable de consommer du magnésium via les aliments naturels plutôt que des suppléments pour éviter les effets secondaires comme la diarrhée.

      En outre, combiner la caféine avec des analgésiques peut renforcer leur efficacité contre les maux de tête, mais la modération est essentielle.

      Source : NutritionFacts.org https://nutritionfacts.org/blog/headache-and-migraine-relief-from-foods/

    3. Faire du sport en plein air : un duo gagnant pour la santé

      Faire de l’exercice dans des espaces verts, comme les parcs, apporte des bénéfices supérieurs à ceux de l’exercice en salle, selon une étude de l’Université Texas A&M. L’activité physique régulière aide à prévenir des maladies chroniques, améliore l’immunité, réduit le risque de chute, et prolonge l’espérance de vie. Cependant, plus de trois adultes sur quatre aux États-Unis ne pratiquent pas assez d’exercice, malgré les recommandations de 150 à 300 minutes d’activité modérée par semaine.

      L’étude révèle que les espaces naturels augmentent les bénéfices physiques et mentaux de l’exercice, tout en encourageant davantage de personnes à bouger. Les parcs, sentiers et jardins communautaires sont particulièrement populaires. Les facteurs attractifs incluent les équipements, l’éclairage, les panneaux clairs, et des éléments naturels comme les arbres et l’eau. De plus, une atmosphère accueillante et une perception de sécurité renforcent l’attrait de ces lieux.

      Toutefois, l’accès à ces espaces varie selon la géographie et le niveau socio-économique. Par exemple, 98 % des résidents de l’Illinois vivent à moins de 800 mètres d’un parc, contre seulement 29% au Mississippi. Pour promouvoir l’utilisation des espaces verts, les professionnels de la santé peuvent prescrire des contacts avec la nature, montrer l’exemple, et participer à des initiatives communautaires comme le programme Be Well Communities à Houston.

      Source : ScienceDaily https://www.sciencedaily.com/releases/2024/06/240613221920.htm

    4. Stimuler le nerf vague pour mieux récupérer

 

Pour aller plus loin :

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