Fumer et faire du sport est bien plus courant que vous ne le pensez. Vous allez voir dans cet article que certaines hormones peuvent même profiter de cette vilaine addiction. Avant de commencer, sachez qu’il existe des moyens d’arrêter de fumer et de boire.
Arrêter la clope : https://www.tabac-info-service.fr/je-trouve-ma-motivation
Arrêter l’alcool : https://www.alcool-info-service.fr/alcool-et-vous/arreter-consommation-alcool/comment-arreter-alcool
Le tabac est très présent au cinéma, comme vous pouvez le voir sur l’image ci-dessus du film fight club de david Fincher.
On est loin des publicités ou les médecins faisaient de la pub pour le tabac, mais cela a existé dans les années 50.
Mais aussi pour nous suggérer de retrouver la ligne dans les années 30…
De l’eau a coulé sous les ponts depuis, on ne voit plus de fumeur dans les entreprises, dans les restaurants et au cinéma. Mais l’addiction au tabac existe toujours.
Tabac et sport : Un phénomène inquiétant
La nicotine, un psychostimulant, est de plus en plus présente dans le milieu sportif. Une étude récente a révélé que 22,7% des échantillons d’urine prélevés lors de contrôles antidopage entre 2012 et 2020 contenaient de la nicotine. Cette présence est plus marquée chez les hommes (24,1%) que chez les femmes (18,5%).
Des tendances variables selon les disciplines
L’étude montre également que la consommation de nicotine varie selon les disciplines sportives. Les sports d’équipe affichent un taux de positivité plus élevé (31,4%) que les sports individuels (14,1%). Par ailleurs, les athlètes pratiquant des sports d’endurance affichent un taux de positivité inférieur à ceux pratiquant des sports de force ou de puissance.1
Quel sportif est testé le plus souvent positif à la nicotine ?
Voici un classement des sports en fonction de la positivité moyenne à la nicotine.
- Baseball : 66.1%
- Football américain : 46.1%
- Hockey sur glace : 42.2%
- Handball : 45.4%
- Football (soccer) : 29.4%
- Rugby : 28.9%
- Basketball : 28.3%
- Volleyball : 27.8%
- Athlétisme : 24.1%
- Cyclisme : 23.8%
- Ski : 23.3%
- Natation : 22.9%
- Tennis : 22.5%
- Gymnastique : 22.1%
- Sports de combat : 21.7%
- Sports de raquette autres que le tennis : 21.3%
- Sports équestres : 20.9%
- Sports de glisse : 20.5%
- Sports de précision : 20.1%
- Sports de montagne : 19.7%
- Sports aériens : 19.3%
- Sports nautiques autres que la natation : 18.9%
- Sports motorisés : 18.5%
- Sports de danse : 18.1%
- Golf : 17.7%
- Sports de tir : 17.3%
- Sports de force : 16.9%
- Sports de défense : 16.5%
- Autres sports : 16.1%
Le Tabac et l’Augmentation de la Testostérone
Le tabagisme a été associé à une augmentation des niveaux de testostérone, une hormone stéroïdienne qui joue un rôle clé dans la santé et le bien-être des hommes et des femmes. Cette augmentation pourrait être due à la nicotine et à ses métabolites, qui partagent une voie d’élimination avec les androgènes, les hormones sexuelles masculines.
La nicotine et ses métabolites sont éliminés de l’organisme par un processus appelé glucuronidation. Ce processus est également utilisé pour éliminer les androgènes. Ainsi, lorsque la nicotine et ses métabolites sont présents dans l’organisme, ils peuvent compétitivement inhiber l’élimination des androgènes, ce qui peut entraîner une augmentation des niveaux de testostérone.
Il est important de noter que cette augmentation de la testostérone peut avoir des effets indésirables. Par exemple, la testostérone peut favoriser la thrombose, une condition qui se produit lorsque des caillots sanguins se forment dans les vaisseaux sanguins, ce qui peut augmenter le risque de maladies cardiovasculaires. De plus, la testostérone peut abaisser le taux de cholestérol HDL (le « bon » cholestérol), ce qui peut également augmenter le risque de maladies cardiovasculaires.
En conclusion, bien que le tabagisme puisse augmenter les niveaux de testostérone, cette augmentation peut avoir des effets néfastes sur la santé. Il est donc recommandé d’éviter le tabac pour maintenir une bonne santé.2
Les effets du tabac et de l’alcool sur la testostérone
L’étude a révélé que le niveau de testostérone des hommes alcooliques ne diffère pas de celui des témoins sains au début du sevrage. Cependant, il était significativement plus élevé pour les alcooliques après 6 semaines de sobriété que pour les témoins sains. Une consommation d’alcool et de tabac plus élevée avant la désintoxication a conduit à des niveaux plus élevés de concentration de testostérone avant et après le sevrage. C’est peut-être une des raisons de la hausse d’énergie après l’arrêt de ces substances ?
L’effet cumulatif de l’alcool et du tabac
L’effet de l’alcool et du tabac est cumulatif, avec des niveaux plus élevés de consommation d’alcool et de tabac associés à des niveaux plus élevés de testostérone avant et après le sevrage alcoolique. Cette étude est la première à examiner l’impact de la consommation d’alcool et de tabac chez les hommes dépendants à l’alcool sur l’évolution des concentrations de testostérone plasmatique pendant le sevrage.3
Le tabac et le sport : une association paradoxale
L’étude a révélé que les jeunes hommes suisses qui pratiquent régulièrement un sport ont un taux de tabagisme plus faible (32,3%) que ceux qui ne pratiquent pas de sport (44,6%). Cependant, ils ont un taux d’utilisation du snus (un type de tabac sans fumée) plus élevé (15,0% contre 10,0%).
Les sports individuels contre les sports d’équipe
L’étude a également révélé que les participants aux sports individuels sont moins susceptibles d’utiliser le snus et le tabac à priser, comparativement aux participants aux sports d’équipe. Cependant, l’association était inversée pour les utilisateurs de cigarettes électroniques.
L’intensité du sport et le tabagisme
En outre, les participants qui pratiquaient des sports de haute intensité avaient moins de chances de fumer des cigarettes par rapport à ceux qui pratiquaient des sports de faible intensité.4
Question abonné : Cigarette, alcool et musculation
Dans cette vidéo YouTube, nous plongeons au cœur de l’arrêt du tabac et de l’alcool, en examinant comment cette décision peut impacter la qualité du sommeil, l’énergie générale et le poids.
Nous explorons le lien entre le sommeil et la récupération après l’arrêt de ces substances, tout en discutant pourquoi certaines personnes peuvent ressentir un regain d’énergie après avoir vaincu une addiction. Si vous vous demandez pourquoi certaines personnes prennent du poids après l’arrêt du tabac, cette vidéo est pour vous.
Est-ce qu’il est nécessaire de dormir moins ou de s’entraîner plus intensément pendant une période de regain d’énergie ? Quelle est la durabilité de ce regain d’énergie après l’arrêt du tabac ou de l’alcool ? Et combien de kilos peut-on gagner en moyenne lorsqu’on arrête de fumer ? Nous répondons à toutes ces questions dans notre vidéo.
Nous nous penchons également sur l’importance de la qualité du sommeil et offrons des conseils pratiques sur comment réinstaurer l’habitude d’aller au lit plus tôt. Enfin, nous débattons sur le meilleur moment pour dormir : est-il préférable de dormir plus le soir ou le matin ?
Le guide du sommeil pour bien récupérerVous allez savoir : Les 3 états du sommeil Ce qui influence votre qualité de sommeil Méthode 1 : à faire au réveil Les 5 objectifs à viser pour bien dormir Les 9 habitudes qui vous empêchent de dormir Les 7 conseils pour bien dormir ce soir L’heure de sieste idéale ( temps et méthode ) INCLUS : méthode de relaxation Recâbler sa façon de penser |
Référence :
2. Jie Zhao, June Yue Yan Leung, Shi Lin Lin, C. Mary Schooling,
Cigarette smoking and testosterone in men and women: A systematic review and meta-analysis of observational studies,
Preventive Medicine,Volume 85,2016,ISSN 0091-7435,
https://doi.org/10.1016/j.ypmed.2015.12.021.
3.MARC WALTER https://doi.org/10.1093/alcalc/agl089
, CONTROLLED STUDY ON THE COMBINED EFFECT OF ALCOHOL AND TOBACCO SMOKING ON TESTOSTERONE IN ALCOHOL-DEPENDENT MEN, Alcohol and Alcoholism, Volume 42, Issue 1, January 2007, Pages 19–23,
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