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Dans ce podcast, nous allons parler de trop de protéines, d’inégalité, d’un groupe d’aliment tueur et de diète cétogène.

Nouveau ! Régime cétogène et musculation, ça fonctionne ?

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Sommaire du podcast :

  1. Trop de protéines, un risque pour les artères ?

    Dans une ère où le culte du corps parfait et de la santé règne, une étude de l’Université de Pittsburgh vient bousculer les idées reçues sur la consommation de protéines. Publiée dans Nature Metabolism, cette recherche révèle que consommer plus de 22% de ses calories quotidiennes sous forme de protéines pourrait activer des cellules immunitaires impliquées dans la formation de plaques d’athérosclérose, augmentant ainsi le risque de maladies.

    L’étude, combinant essais humains à petite échelle, expériences sur des souris et des cellules en culture, pointe du doigt l’acide aminé leucine, présent en grande quantité dans les protéines animales comme le bœuf, les œufs et le lait, comme un facteur clé dans l’activation anormale des macrophages. Ces derniers, en s’accumulant dans les parois des vaisseaux, favoriseraient l’aggravation des plaques d’athérosclérose.

    Babak Razani, professeur de cardiologie et auteur principal de l’étude, met en garde contre une augmentation aveugle de la consommation de protéines, surtout chez les personnes à risque de maladies cardiovasculaires. Cette découverte souligne l’importance d’une alimentation équilibrée et pourrait ouvrir la voie à des recommandations diététiques plus personnalisées, tenant compte des effets moléculaires des nutriments sur la santé.

    Alors que de nombreuses questions demeurent, notamment sur le « juste milieu » dans la consommation de protéines, cette étude rappelle que l’excès n’est jamais bénéfique, même quand il s’agit de nutriments essentiels. Source : UPMC | Life Changing Medicine  Visitez le site pour plus d’informations

  2. Un petit-déjeuner protéiné pour démarrer la journée du bon pied

    Une étude danoise récente apporte un nouvel éclairage sur l’importance du petit-déjeuner, en particulier sur les bienfaits d’un petit-déjeuner riche en protéines. Suivant 30 femmes obèses âgées de 18 à 30 ans sur trois jours, les chercheurs ont comparé les effets d’un petit-déjeuner riche en protéines, en glucides, et l’absence de petit-déjeuner sur la satiété, les niveaux hormonaux, l’apport énergétique au déjeuner, ainsi que sur la concentration.

    Les résultats sont révélateurs : un petit-déjeuner riche en protéines, composé de skyr (un produit laitier) et d’avoine, a augmenté la sensation de satiété et la capacité de concentration des participantes, sans pour autant réduire leur apport énergétique total par rapport à l’absence de petit-déjeuner ou à un petit-déjeuner riche en glucides.

    Mette Hansen, professeure associée et PhD à la Department of Public Health, souligne que si les repas riches en protéines augmentent la sensation de satiété, ce qui est positif pour prévenir la prise de poids, la solution n’est pas aussi simple. Pour que cette stratégie nutritionnelle soit efficace, il ne suffit pas de consommer un petit-déjeuner riche en protéines.

    L’étude met en lumière la différence significative dans l’effet de satiété entre deux repas de même contenu calorique mais de compositions différentes. Les participantes ont eu plus de difficulté à consommer l’intégralité du petit-déjeuner riche en protéines, ce qui suggère que le choix du type de petit-déjeuner peut influencer la quantité totale de nourriture et donc de calories consommées dans la journée.

    Bien que prometteuse, cette recherche souligne le besoin de poursuivre les études pour comprendre comment différents types d’aliments affectent la santé sur le long terme. Mette Hansen annonce déjà de nouvelles données issues d’un essai comparant les effets d’un petit-déjeuner à haute et basse teneur en protéines sur la composition corporelle et d’autres paramètres comme le microbiote et les niveaux de cholestérol.

    Cette étude pourrait conduire à l’élaboration de recommandations nutritionnelles plus ciblées à l’avenir, offrant une stratégie potentiellement efficace pour combattre l’obésité et améliorer la concentration et la satiété tout au long de la journée.

    Source : Aarhus University, Department of Public Health Pour en savoir plus, cliquez ici

  3. Les femmes tirent plus de bénéfices de l’exercice physique que les hommes avec moins d’effort

    Une étude prospective sur 412,413 adultes américains (55% de femmes, âge moyen de 44 ans) a révélé que les femmes bénéficient davantage de l’activité physique en termes de réduction des risques de mortalité toutes causes et cardiovasculaire par rapport aux hommes, et ce, avec moins d’effort.

    L’activité physique régulière de loisir, comparée à l’inactivité, était associée à une réduction de 24% du risque de mortalité toutes causes chez les femmes, contre 15% chez les hommes. Les hommes atteignaient leur bénéfice maximal de survie avec 300 minutes par semaine d’activité physique modérée à vigoureuse, tandis que les femmes obtenaient un bénéfice similaire avec seulement 140 minutes par semaine, continuant à bénéficier jusqu’à atteindre également un bénéfice maximal de survie avec environ 300 minutes par semaine.

    Ces résultats étaient similaires pour la mortalité cardiovasculaire et cohérents pour toutes les mesures d’activité aérobique ainsi que pour l’activité de renforcement musculaire. Cette découverte pourrait contribuer à réduire l’écart entre les genres en motivant particulièrement les femmes à s’engager dans une activité physique régulière de loisir.

    L’étude souligne l’importance de l’activité physique pour la santé, mais révèle également que les bénéfices peuvent varier significativement entre les sexes. Ces informations pourraient être cruciales pour élaborer des recommandations plus personnalisées et efficaces pour encourager l’activité physique chez les femmes et les hommes.

    Pour plus d’informations, consultez l’article complet sur ScienceDirect: Sex Differences in Association of Physical Activity With All-Cause and Cardiovascular Mortality.

  4. Les aliments ultra-transformés : le nouveau tueur silencieux ?

    Dans une ère où l’obésité et le manque d’activité physique sont des préoccupations majeures, une nouvelle menace émerge dans l’alimentation standard américaine : la consommation sans précédent d’aliments ultra-transformés. Ces produits, qui représentent près de 60 % de l’alimentation moyenne des adultes et 70 % de celle des enfants aux États-Unis, sont bourrés d’additifs et d’ingrédients jamais rencontrés par la physiologie humaine, posant un risque sanitaire potentiellement aussi grave que l’était l’hypertension non reconnue dans les décennies passées.

    Des médecins de la Florida Atlantic University’s Schmidt College of Medicine ont exploré cette hypothèse, soulignant un combat où l’industrie du divertissement, l’industrie alimentaire et les politiques publiques ne s’alignent pas sur les besoins des patients. Leur commentaire, publié dans The American Journal of Medicine, met en lumière les dangers potentiels de ces aliments, qui, même en l’absence d’additifs problématiques, pourraient contribuer à l’obésité, au diabète et aux maladies cardiaques en raison de leur digestion rapide et efficace, entraînant une extraction calorique élevée, des charges glycémiques importantes et une augmentation des lipoprotéines riches en triglycérides après consommation.

    Les auteurs soulignent l’importance pour les professionnels de la santé de conseiller leurs patients sur les bienfaits d’une augmentation de la consommation d’aliments entiers et d’une réduction des aliments ultra-transformés. Ils comparent la situation actuelle à celle du tabac au milieu du siècle dernier, où des décennies se sont écoulées avant que les preuves et les efforts des responsables de la santé publique n’entraînent un changement de politique pour décourager l’usage des cigarettes. Ils préviennent que les aliments ultra-transformés pourraient suivre un chemin similaire, soulignant le pouvoir des multinationales de l’agroalimentaire et la nécessité d’une réponse de santé publique plus large pour promouvoir des options alimentaires plus saines et accessibles.

    Pour plus d’informations, consultez l’article sur ScienceDaily : Could ultra-processed foods be the new ‘silent’ killer?

  5. Régime cétogène et musculation : une combinaison gagnante ?

    Le régime cétogène, très riche en lipides (70% à 80%), modéré en protéines (15% à 25%), et faible en glucides (5% à 10%), est souvent associé à la perte de poids. Mais est-il compatible avec la musculation et la quête de gain musculaire ? Le site Fitnessmith explore cette question, en partageant l’expérience personnelle de son auteur avec une version adaptée de ce régime pour les pratiquants de musculation.

    Contrairement à la version classique du régime cétogène, destinée aux patients souffrant de troubles neurologiques, la version adaptée à la musculation propose moins de graisses et plus de protéines, tout en maintenant un apport très bas en glucides. L’auteur partage son expérience réussie avec ce régime, ayant perdu 23 kg en trois mois, tout en conservant une performance optimale en musculation et une bonne énergie générale.

    Il souligne cependant que cette approche ne convient pas à tout le monde et que les versions populaires du régime cétogène, largement discutées, peuvent s’avérer inefficaces voire risquées pour certains. L’article met en avant les avantages potentiels de cette diète pour les pratiquants de musculation, tels que la perte de graisse sans perte musculaire, la réduction de l’insulinorésistance, et le maintien d’une bonne santé cardiaque et athlétique grâce à un choix judicieux des graisses.

    Pour ceux intéressés par une approche cétogène adaptée à la musculation, l’article propose une vidéo explicative et un cours en PDF pour démarrer, soulignant l’importance de s’adapter sans douleur au régime cétogène, de trouver l’équilibre parfait entre protéines et cétose, et de choisir ses graisses avec soin.

    Pour en savoir plus sur cette approche cétogène spécifique à la musculation, consultez l’article complet sur Fitnessmith.

 

Pour aller plus loin :

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