You are currently viewing Comment Carole a tout quitté pour devenir prof de yoga !

Carole est une des membres du site, quand je lui ai proposé d’écrire ces lignes, je ne m’attendais pas à un contenu d’une tel qualité, profitez-en pour apprendre, je laisse la parole à Carole.

Ma reconversion professionnelle sur le chemin du yoga… à 40 ans !

Après 20 ans de vie active parisienne stressante pendant laquelle j’ai travaillé de jour comme de nuit, la semaine comme le week-end, et sans même de planning défini plus de 24 heures voire 12 heures à l’avance (chef de publicité, commerciale pour un grand groupe américain, responsable de salle en discothèque, conseillère en assurances, chauffeur de maître…), j’ai ressenti un grand besoin de changement, une envie de calme, de plus de régularité… et même de nature ! … moi l’amoureuse de Paris depuis le 1er jour où je l’ai découverte pour venir y finir mes études.

Cette année-là, lors de mes vacances estivales dans le sud-est (ma région d’origine), j’ai décidé de partir quelques jours en Italie, dans une petite maison isolée et perdue dans les montagnes, à une heure de marche à pied. L’effort en valait la peine…

Pas un bruit, excepté celui des animaux dans la nature, un jardin adorable embelli année après année par les maitres des lieux, un potager varié dont les fruits et légumes étaient un véritable délice pour les papilles, une douche extérieure (un plaisir en plein été !), une piscine « naturelle » (eau douce sans produits chimiques) … Bref le cadre idéal pour se ressourcer et s’apaiser.

Une amie de ce couple qui vivait en autosuffisance était là pour quelques jours de vacances. En discutant lors du dîner, elle m’apprit qu’elle était professeur de yoga, et me proposa un cours particulier le lendemain matin pour m’initier aux bienfaits de cette pratique. Je pense que c’était juste l’environnement parfait pour cette initiation. J’ai immédiatement ressenti un sentiment de bien-être et de calme intérieur, et cette sensation n’a pas cessé à la fin du cours mais s’est prolongée de nombreuses heures.

Alors qu’une dizaine d’années avant, mon petit ami de l’époque avait essayé de me convaincre de m’y mettre (je travaillais alors en discothèque, et l’idée même me faisait juste rire, ce n‘était assurément pas pour moi ! …), la décision évidente de pratiquer régulièrement s’imposa à moi. Dès la rentrée à Paris en septembre, je décidais de pratiquer tous les matins (excepté ceux où je commençais le travail à l’aube), mais étant tout à fait novice, je n’ai pas osé m’inscrire directement en cours collectif. J’ai donc cherché sur Youtube des vidéos d’une 20aine de minutes pour apprendre certaines positions de base. Parallèlement à cela, je me suis mise à lire des livres sur le développement personnel (conseillés par Théo de Fitnessmith et par Olivier Roland sur son blog Des livres pour changer de vie) et suivre des blogs sur le même sujet (tel que celui de Steve Pavlina).

Après 2 mois, je me sentais assez en confiance pour pouvoir suivre des cours collectifs, et surtout je voulais pouvoir être corrigée par des professeurs. Après avoir testé différents yogas (hatha, ashtanga, vinyasa, yin, restorative… hé oui il en existe une multitude) j’ai opté pour la forme la plus dynamique : l’ashtanga yoga. En effet ayant toujours été sportive, je souhaitais effectuer un réel effort physique pendant les cours. L’ashtanga ne déçoit pas de ce côté-là ! On se renforce physiquement, mais on gagne également en souplesse et en équilibre. L’ashtanga est une succession de postures (regroupées par séries) et réalisées en synchronisation avec la respiration. La concentration nécessaire pour arriver à synchroniser respiration, mouvement et posture permet de calmer son mental (des pensées incessantes et permanentes habituelles). De plus la pratique physique de l’ashtanga entraine une importante transpiration, ce qui permet d’éliminer les toxines, et améliore la circulation sanguine ainsi que l’activité cardio-musculaire. Je me suis donc inscrite dans un studio à côté de chez moi, de manière à pouvoir y aller à pied et ne pas passer trop de temps dans les trajets. Je pratiquais au studio 2 fois par semaine et 3 à 4 fois le matin chez moi une 20aine de minutes. Cette pratique a régulé mon appétit, amélioré nettement ma circulation sanguine et fait totalement disparaître les douleurs menstruelles qui m’accompagnaient tous les mois depuis mon adolescence.

Puis un matin, lors d’un cours collectif, j’ai rencontré Ngawan, jeune professeur de yoga, tibétain, qui nous parla du pranayama (techniques de respiration) et de la méditation. Et il m’apprit qu’à la base le yoga n’était pas une pratique physique mais une pratique spirituelle. Il me parla de l’importance de la méditation dans le yoga, qui menait à un apaisement intérieur et un bien-être au quotidien, en m’expliquant que la concentration dans la pratique physique pour réaliser la synchronisation entre la respiration et les postures en faisait une « méditation en mouvement ». Mais qu’il ne fallait pas s’arrêter là (comme c’est bien trop le cas en Occident où le yoga est perçu uniquement comme une pratique physique), mais qu’il fallait petit à petit réussir à instaurer ces sensations et calmer son mental dans la vie de tous les jours. La pratique physique fait partie du yoga, mais n’est pas le yoga dans sa totalité.

Toute aussi captivée qu’intriguée par ses paroles, je me suis alors intéressée à l’histoire et la philosophie du yoga. Parallèlement à cela je continuais à lire des livres sur le développement personnel, et celui d’Eckhart Tolle « Le pouvoir du moment présent » m’a énormément aidé à comprendre pourquoi et comment calmer son mental. Ce livre est d’une grande clarté et amène à la méditation, essentielle dans le yoga.

Quelques mois plus tard, en janvier, j’ai alors eu « le déclic ». Je suis partie en mission à Lyon pour les Bocuse d’or, et me suis retrouvée à conduire dans les bouchons pendant 16 à 17 heures/jour pour amener et ramener les chefs de leur hôtel au lieu du concours. J’étais fatiguée, finissais très tard mes journées sans même avoir diné, commençait très tôt le matin. Bref… à plus de 40 ans, je me suis dit « Stop ! Ça suffit ! J’ai assez donné dans le « n’importe quoi », à mon âge j’ai droit à un peu plus de confort ». Cela a été ma dernière mission.

Depuis plusieurs semaines, je ressentais tous les bienfaits du yoga et ne souhaitais qu’une chose : qu’il fasse partie de mon quotidien. Mon dernier emploi, sans planning précis, avec des débuts de journée à 6h comme des fins de journée à 2h du matin m’en empêchait. Pour y arriver, j’ai alors décidé de vendre la voiture avec laquelle je travaillais de manière à me laisser du temps (également aidée par les Assedic), le temps « de me retourner » mais aussi le temps de vérifier qu’il ne s’agissait pas juste d’une lubie.

Malgré le risque que je prenais, car célibataire je n’avais personne pour me soutenir et m’aider financièrement quelques mois, je me suis rappelée de mes lectures. « Rien ne peut changer si on refuse de sortir de sa zone de confort ». En effet, je connaissais mon précédent emploi parfaitement, j’avais toujours aimé la conduite et les belles voitures, et hormis les conditions sur certaines missions, cet emploi était confortable matériellement parlant : je choisissais mes missions, les journées à rallonge me permettait de travailler moins de jours par mois, je partais en vacances régulièrement… Mais quelle évolution personnelle ou même professionnelle ? Aucune. 8 ans que je n’avançais pas dans ma petite vie confortable. Et comme disait Albert Einstein « La folie c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent ».

Je me mis alors à pratiquer tous les matins, non plus 20 minutes mais 1h30, en effectuant la 1ère série de l’Ashtanga ainsi que quelques pranayama. C’est à ce moment-là que j’ai découvert le blog de Claudia (yogapassion.fr) suite à une blessure au dos, son blog faisant partie des premiers résultats des moteurs de recherche. Elle y parle du yoga de manière très simple et aborde des aspects très intéressants. Je l’ai alors contactée, et ai suivi ses cours, en ligne puis en live de manière à la rencontrer. C’est une jeune femme qui s’est reconvertie très tôt dans le yoga, à 24 ou 25 ans après quelques années de vie active relative à ses études. En la rencontrant et en discutant avec elle, ce que je ressentais depuis quelques temps se confirma : transmettre et faire prendre conscience à un maximum de personnes stressées, angoissées ou malheureuses dans leur vie de tous les bienfaits que peut apporter le yoga. J’ai alors décidé que je serai professeur de yoga ! Et plus précisément d’Ashtanga Vinyasa Yoga.

Pour résumer brièvement l’Ashtanga Yoga est « l’ancêtre » du yoga moderne. Originaire de la région l’Inde et vieux d’environ 2000 ans, son but est une profonde auto-transformation qui permet de trouver une réelle paix intérieure et un bien-être quotidien grâce à la maîtrise du mental (sa mise au repos) et la transcendance de l’ego. Il nous a été transmis grâce à Patanjali qui rédigea, environ en 200 après JC, des écrits en sanskrit (l’équivalent du latin en Inde) sur la philosophie du yoga : Les sutras de Pantajali. Il y définit ce qu’est le yoga, quels en sont ses obstacles, décrit les mouvements incessants du mental et ce qui est nécessaire pour le calmer, et expose les 8 membres du yoga (ashta :8 – anga : membre – yoga). Ces 8 membres sont des sortes d’étapes, mais toutes interdépendantes, pour arriver au but ultime du yoga que l’on nomme « la Libération ». (libération de continuer à se percevoir comme une dualité mental/corps, et réalisation de notre vraie nature : un esprit (âme) pur, libre, et intemporel).

Ces 8 étapes interdépendantes sont :

  1. Les yamas, qui sont des règles morales en société et sont au nombre de 5 ;
  2. Les niyamas, qui sont des règles de vie personnelle qui passent par l’auto-discipline et sont également au nombre de 5 ;
  3. Les asanas, qui sont les postures du yoga ;
  4. Le pranayama, qui est le contrôle du souffle, la respiration étant le lien entre le mental et le physique ;
  5. Le retrait des sens, qui permet de nous détacher des plaisirs extérieurs et éphémères qui développent notre ego, il aide également à développer la volonté ;
  6. La concentration, étape vers la méditation ;
  7. La méditation, étape vers le samadhi ;
  8. Le samadhi, qui est l’évolution de l’état mental jusqu’à la disparition totale de la pensée, qui aboutit à la transcendance du mental. On atteint alors la Libération. Cette dernière étape est atteinte par très peu de yogis et peut prendre toute une vie…

On constate donc que le yoga, et ici plus particulièrement l’Ashtanga yoga, est à la base une pratique spirituelle dont la pratique physique fait seulement partie. Mais, lors de son importation en Occident dans les années 1940-50, l’accent a été mis sur la pratique physique du yoga. C’est Sri K Pattabhi Jois qui créa et importa le mysore en Occident. Le mysore, qui doit son nom à la ville dans laquelle il a été créé, est la succession des postures (regroupées par série) à effectuer dans un ordre précis et en synchronisation avec la respiration. Il caractérise l’Ashtanga yoga.

Il existe principalement 3 séries de postures. La 1ère est celle qui est enseignée dans les studios de yoga, elle est décrite comme la Yoga Therapy. Elle permet un nettoyage interne en éliminant des impuretés et maladies par l’amélioration de la circulation sanguine et la transpiration. Elle renforce également le système nerveux, et engendre un processus de guérison par la purification du corps, du mental et des sens. Elle est destinée aux élèves et est basée sur les flexions avant (debout, assis, en inversion). La 2ème série, ou série intermédiaire, basée sur les flexions arrière, est dite destinée aux professeurs mais des pratiquants très réguliers et avancés peuvent aussi l’exécuter. Enfin, la 3ème série, ou série avancée, était considérée par Pattabhi Jois comme réservée aux démonstrations. Très peu de pratiquants l’exécutent, et très rares sont les professeurs autorisés à l’enseigner dans le monde.

Quant au Vinyasa, il s’agit d’un « dérivé » de l’Ashtanga où l’enchainement des différentes postures est laissé à la créativité du professeur, c’est-à-dire qu’elles ne sont plus enchainées dans un ordre précis (mysore), mais peuvent faire partie d’une séance spécifique (à l’ouverture des hanches par exemple), à la préparation à une posture avancée, ou tout simplement une variation de postures debout, assises, inversées (postures de l’Ashtanga ou légères variantes) toujours synchronisées à la respiration.

Certains préfèrent l’Ashtanga car ils peuvent constater leur progrès séance après séance, d’autres le Vinyasa pour la diversification des séances.

Mais revenons à ma décision… C’est donc après avoir rencontré Claudia que ma décision de devenir professeur de yoga pour pouvoir en transmettre tous ses bienfaits s’est imposée. Elle m’a été d’une aide précieuse grâce à son ebook « devenir professeur de yoga » qui décrit et explique très bien ce métier et ses réalités et aide à faire le bon choix de formation. J’ai également bénéficié d’une de ses séances de coaching pour m’aider à faire le choix définitif de ma formation. Et j’ai alors décidé de m’inscrire à la formation de l’AYP (Ashtanga Yoga Paris) dispensée par Linda Murno et Gérald Disse qui à eux deux cumulent environ 50 ans d’expérience du yoga.

Les formations peuvent s’effectuer en plusieurs années (souvent lorsque l’on travaille encore pendant sa reconversion) et en plusieurs semaines de manière intensive. J’ai donc décidé de m’inscrire à la formation intensive. Il s’agit d’une formation RYT-200 Yoga Alliance (c’est-à-dire une formation professorale de 200 heures certifiée par Yoga Alliance, l’organisme mondial de formations de yoga) dispensée par une RYS (Registered Yoga School) Yoga Alliance. De plus, les formations de l’Ashtanga Yoga Paris sont reconnues internationalement et dispensées en anglais.

Contrairement aux autres formations intensives, celle-ci est prodiguée sur 5 semaines (et non 4) durant 8 heures par jour. Elle est très complète car elle renferme :

  • l’approfondissement de la pratique (1ère série) avec l’étude en détails des asanas (postures), les alignements spécifiques, les ajustements, les modifications et contre-indications ;
  • l’étude de l’anatomie ;
  • l’étude de la philosophie et l’histoire du yoga ;
  • l’étude des Kriyas (techniques de purification du corps) et du Pranayama (techniques de respiration) ;
  • l’étude de l’enseignement guidé et en situation publique

De plus, plusieurs semaines de préparation ainsi que plusieurs semaines de suivi font également partie de la formation. La préparation se fait par la lecture de livres sur l’histoire et la philosophie du yoga à laquelle sont associés différents questionnaires (tests) à transmettre avant la formation, ainsi qu’un travail écrit de « self-inspection » en une 12aine d’étapes permettant une sorte d’« auto-thérapie » nous faisant prendre conscience de notre mode de vie et de pensée, comparé au mode de vie yogique. A cela il est demandé une pratique régulière du mysore d’au moins 5 fois par semaine, car la formation est intense pour le physique autant que pour le mental.

Effectivement, le mot « intensive » prend tout son sens dès la première semaine. Le corps est mené à dure épreuve chaque jour avec 2 heures de mysore chaque matin (précédé de pranayama) ainsi que 2 heures d’étude des asanas chaque après-midi qui associent théorie et pratique. Mais le cerveau aussi. En effet, en plus de l’étude théorique des asanas, 2 heures 30 sont également dédiées chaque après-midi à l’étude de l’histoire et de la philosophie du yoga ainsi que l’étude de l’anatomie. Tout cela évalué par des tests réguliers. Par conséquent, des révisions sont indispensables chaque soir sur l’enseignement du jour.

Personnellement, cela m’a demandé un engagement total et rigoureux durant 5 semaines, mais la remise en marche à plein régime de mon cerveau (quelque peu mis au repos pendant les 8 dernières années lors de mon dernier emploi) s’est avérée tout à fait opérationnelle ! De plus, pouvoir suivre le rythme physiquement durant 5 semaines impose une certaine rigueur et régularité dans son alimentation et son sommeil, ce qui permet « naturellement » d’en prendre l’habitude (une habitude se mettant en place en 21 jours environ), et est grandement bénéfique dans son processus d’auto-transformation et d’auto-discipline (sans efforts surhumains !) J

Mais une fois les 5 semaines intensives achevées, qui finalement sont passées plutôt vite, ce n’est pas encore gagné… Commencent alors les semaines de suivi ! Loin d’être de tout repos elles-aussi, et qui demandent également un réel engagement. Mais lorsque l’on est passionnée (et que l’on applique yamas et niyamas) tout se fait avec plaisir et gratitude.

Le suivi de cette formation est pour moi un réel plus. En effet il consiste à assister ainsi qu’à prendre 25 cours donnés par des professeurs de l’AYP (du niveau Débutants au niveau Avancés en passant par le mysore). Durant donc 50 cours nous pouvons suivre l’enseignement des différents cours en fonction des différents niveaux. Et ce suivi devant se faire sur 3 mois maximum, cela nous permet d’enregistrer (à force de répétitions) les paroles prodiguées pour enseigner. De plus, lors des « assisting » nous devons faire des ajustements sur les élèves qui effectuent mal les postures et qui risquent de se blesser à la longue ou de ne pas tirer profit des postures en prenant de mauvaises habitudes (position des mains au sol, position du bassin, des genoux…). Comprendre et étudier l’anatomie est indispensable pour pouvoir effectuer ces ajustements en toute sécurité. Enfin, parallèlement à cela, quelques devoirs écrits sont encore demandés pour valider la fin de la formation, quelques lectures supplémentaires avec questionnaires relatifs, quelques essais au sujet de sa vision personnelle de l’Ashtanga Vinyasa Yoga, de son évolution personnelle à travers la formation, et enfin l’étude avec questionnaire de notions d’anatomie (une sorte de révision globale).

Une fois tous ces « devoirs » achevés et envoyés pour correction et les 50 cours réalisés, vous obtenez enfin le précieux certificat pour enseigner l’Ashtanga Vinyasa Yoga avec la sérieuse référence de la solide formation de l’Ashtanga Yoga Paris (certifiée Yoga Alliance), et vous êtes enfin opérationnel pour enseigner le yoga de façon précise et sécurisée.

Dernière étape : se lancer en tant que professeur de yoga. Cette dernière étape n’est pas la plus difficile, mais elle demande beaucoup de temps. Il faut commencer par créer son auto-entreprise, car les professeurs de yoga sont généralement employés comme indépendants (statut d’auto-entrepreneur) et sont payés soit à l’heure, soit au nombre d’élèves. Il s’agit d’une profession libérale soumise à l’Urssaf. Personnellement j’étais déjà auto-entrepreneur lors de ma dernière activité, il m’a simplement suffi de modifier mon code activité. Il faut ensuite souscrire une RC Pro (responsabilité civile professionnelle) pour vous couvrir en cas de blessure d’un élève lors de l’un de vos cours.

Pour ce qui est de l’enseignement, on commence généralement à faire des remplacements à droite à gauche de façon ponctuelle (en studio de yoga ou en entreprise), puis on peut arriver à obtenir un créneau (ou plusieurs) de façon hebdomadaire dans un studio, donner des cours particuliers, ou encore louer une salle de manière à pouvoir donner des cours pour son compte personnel. Généralement c’est ainsi que cela évolue dans le temps, mais il faut le reconnaître, on commence à trouver du travail par le bouche à oreille. Etant donné qu’il s’agit tout de même d’un domaine où la bienveillance et l’entraide sont de rigueur, il existe de véritables réseaux entre les professeurs de yoga, et si l’on est un minimum actif et impliqué, ces réseaux fonctionnent bien. Le milieu du yoga reste (pour le moment) un petit milieu en France.

J’ai personnellement eu la chance d’être « suivie » par Claudia (Yogapassion.fr) qui, à la fin de ma formation, m’a proposé de travailler avec elle et offert un créneau hebdomadaire pour donner des cours de Vinyasa Tous niveaux. Cela m’a été très bénéfique car j’ai appris à prendre confiance en moi, à structurer mes cours, et cela m’a fait ressentir le grand plaisir de transmettre les bienfaits du yoga grâce aux sourires et à l’apaisement des élèves en fin de séance, ou encore à tous leurs remerciements. Le blog de Claudia étant une référence dans le monde du yoga, cela m’a permis d’obtenir quelques remplacements ponctuels de professeurs. Je donne également des cours particuliers (lien en cliquant ici).

Enfin, j’ai créé une page Facebook (www.facebook.com/pasapasyoga) ainsi qu’un blog (www.pasapas-yoga.fr) de manière à pouvoir développer mon activité pour mon propre compte. J’ai d’ailleurs mis en place 2 créneaux hebdomadaires (le jeudi matin et le vendredi matin), l’un pour un cours de Vinyasa tous niveaux, l’autre pour un cours d’Ashtanga tous niveaux, et suis en train de réfléchir à de nouveaux créneaux à partir du mois de janvier. J’ai souhaité dispenser mes cours dans les meilleures conditions possibles, c’est pour cela que j’ai choisi une salle insonorisée et intimiste pour des cours en petits groupes (8 élèves maximum) de manière à pouvoir accorder du temps à chaque élève.

Le yoga a changé ma vie, m’a transformé, à l’intérieur comme à l’extérieur, je me sens beaucoup plus sereine et heureuse aujourd’hui. Je vis d’une passion, et aider les gens en essayant de leur transmettre tous ses bienfaits… rien n’est plus épanouissant ! J

 

Si vous souhaitez tenter l’expérience d’un cours de yoga, je vous propose un cours collectif d’essai le jeudi ou vendredi, de 9h15 à 10h30, dans le 14ème arrondissement (à 5mn du métro Alésia ou du Tram Jean Moulin). Vous pouvez réserver en me contactant par email à pasapasyoga@gmail.com ou en mp via ma page Facebook (www.facebook.com/pasapasyoga) ou via le formulaire de contact de mon blog (formulaire de contact).

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